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7362, Pat O'Neill


7362, Pat O'Neill


7362, Pat O'Neill


7362, Pat O'Neill

Oeuvres

Pat O'Neill

7362

1967
00:10:00

Versions distribuées : Version 1 :
Copie film
16mm
00:10:00
couleur
son optique
Tarif de location : Nous consulter
Disponible : Distribué(e)

Version 2 :
DCP
00:10:00
couleur
sonore
Tarif de location : Nous consulter
Disponible : Distribué(e)

Version 3 :
numérique
00:10:00
couleur
sonore
Tarif de location : Nous consulter
Disponible : Distribué(e)

> Collaborations +

Recording : Gary Margolis
Assistant : Tinta
Son: Joseph Byrd, Michael Moore

> Distributions +

Cinédoc Paris Films Coop

> Descriptif, commentaire +

"Miles Swartmout :
7362 (..) m'a frappé comme une sorte de vision anxieuse, schizogène d'un nouveau monde, grave. Quelle est votre interprétation ?
Patrick O'Neill :
Les gens voient le fait que l'image est effondrée comme étant divisée ou schizoïde, mais pour moi, je l'ai toujours pensée comme plus unifiée et cela en retournant l'image sur elle même et la rendant plus symétrique, éliminant l'espace et la perspective - parce que chaque chose qui partait dans une direction était contredite par quelque chose partant dans une autre direction et cela tendait à aplatir l'image . J'essayais vraiment plus d'en faire une chose graphique, aplatie plutôt qu'une illusion. La solarisation, le tirage positif/négatif (bi pack printing) et toutes les autres choses que je faisais pour aplatir l'image étaient simplement une tentative de fusion de tous les bouts et morceaux et les choses mécaniques en quelque chose qui soit unifié. A y repenser, j'estime d'une certaine manière que le film parlait vraiment d'énergie, de force insouciante, les choses qui font que la vie ou quoi que ça soit. Je n'y pense vraiment pas comme étant soit destructif soit bienfaisant.
Miles Swartmout:
Oui, mais j'ai ressenti l'imagerie colorée des nus dansants, les pompes des puits de pétrole, et la machinerie rythmique comme extraordinairement puissante et faite pour un tableau sensuel de l'humanité en interaction avec ses machineries et devenant finalement mécanisée.
Patrick O'Neill :
Oui plus ou moins explicitement sexuel, cela dépend comment vous voulez le voir. Mais dès que je trouve qu'un film est trop lourdement symbolique dans une direction, je suis vraiment tenté de le conduire dans d'autres directions pour le rejouer par opposition. Parce que quand un film devient trop une seule chose, on pousse si fort dans une direction qu'on devient prêcheur ou intentiO'Neill et on atteint un niveau très conscient où l'on commence à enlever un tas de choses. Alors vous pensez "bon, contournons ça" et vous portez ça en quelque chose qui est très opposé et mettez en place une sorte de balance qui est forte dans plusieurs directions et qui n'est pas du tout l'un ou l'autre. Il faut s'y accrocher à plus d'un niveau pour le faire marcher . C'est plus ce que j'ai essayé de faire dans le suivant Runs Good ."
Entretien de Miles Swarmout avec Pat O'Neil, Film Culture n°53-54-55, 1971

Vidéos :

7362 - Pat O'Neill (extrait)