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D'Art Moderne © DW / Cinédoc 2003

Oeuvres

Dominique Willoughby

D'Art Moderne

1977
00:09:50

Thèmes du film : Animation expérimentale, Peinture, Peinture animée, Musique, Rock..., Expérimental français années 70, Cinema graphique

Versions distribuées : Version 1 :
Copie film
16mm
00:09:50
Couleur
Silencieux

Version 2 :
Numérique
Fichier HD
00:09:50
Couleur
Sonore

> Collaborations +

Pour la version sonorisée en 1992, musique de Parazite Système Sonore :  Spot D. Phélizon.

> Distributions +

Cinédoc Paris Films Coop

> Descriptif, commentaire +

"Dans D'Art Moderne, l'élément actif est un procédé d'exaltation des contrastes de peintures polychromes. En effet, les séquences de rues passées à grande vitesses ou d'un ascenseur qui se déplace verticalement sont reprises non pas selon leur figuration, mais selon leur configuration qui est éclatée, recomposée à travers le contraste des couleurs, lui-même en continuelle variation et qui s'inscrit avec un imperceptible écart sur la pellicule d'origine; il se produit de cette façon une seconde intermittence dérivée de l'abstraction de la première; leur fusion créant des rayures mobiles de lignes colorées, fait naître le glissement des couches perceptives dans une mobilité fixe..."

Claudine Eizykman, Cinema contemporaneo francese, Porretta Terme 1978.

"Mouvements dessinés directement sur le film à partir de et parfois par dessus des prises de vues réelles de Paris, ascenseurs, rues, métro, escalators, autoroutes. Déplacements rapides qui se transforment en lignes colorées quasi abstraites. Les vues réelles se mêlent aux graphes animés. Rythme, couleurs intenses, vitesses, peinture animée, épurée et fragmentaire de la vie urbaine."

Dominique Willoughby

"46 séquences. Mixte d'images enregistrées à la caméra et d'nscriptions graphiques directes sur la pellicule.
A) Images enregistrées à la caméra (séries de déplacements) : ascenceurs (montée verticale douce), escalators (montée diagonale), noctambulations urbaines automobiles (latérales, frontales, et rotations), métro aérien (latérales), autoroute (frontales/rotations).
B) Inscription graphique : Ensembles de lignes colorées parallèles : verticales continues, verticales hachurées (effets de montées et descentes), verticales s'inclinant plus ou moins (glissement latéral plus ou moins rapide), diagonales et horizontales rythmées, courbes passants de l'horizontal au vertical. Toutes ces séquences sont également rythmées chromatiquement.
C) Décalques : report graphique des séquences filmées à la caméra par transparence, séléction et retraitement de repères et informations de mouvement, modulation de leurs tailles et couleurs. Ecrasement des informations de profondeur. propagation coulée (d'encre) en surface du mouvement...
...Dans ce film j'ai voulu fournir à la vision/perception un ensemble suffisamment rapide et complexe de variations fortes (synchrones et séquentielles), une définition assez "mauvaise" (dégradation des paramètres dans les reports graphiques, tirages et retirages de copies, saturation des couleurs) pour permettre une échangeabiltité des niveaux d'interprétation (avancées/reculs/montées/descentes/gauche/droite) ou peut être atteindre des zones où ces niveaux sont échangeables ou réversibles. On peut dire que les mouvements combinés se modifient les uns les autres, mais c'est en fonction du parcours de l'un à l'autre dans sa production d'hypothèses perceptives en constant réajustement"

Dominique Willoughby, catalogue Paris Films Coop, 1979.

Vidéos :

D'Art moderne - Dominique Willoughby (extrait)