Calendrier des actualitésClaudine EizykmanCiné-club Cinédoc - Polygone Étoilé (Marseille)Le 13 Décembre 2021 Chaque mois Cinédoc propose un rendez-vous de cinéma expérimental au Polygone étoilé à Marseille.
En décembre on s'associe avec Vidéodrome 2 pour vous proposer deux séances pour un focus autour des films de Claudine Eizykman.
La première séance sera présentée par Federico Rossin le dimanche 12 décembre au Vidéodrome 2. Et la seconde séance, le lendemain, lundi 13 décembre sera présentée par Dominique Willoughby au Polygone étoilé. Programme lundi 13 décembre au Polygone :
MOIRES MÉMOIRES
1972-79, 16mm, 25' "Les courbes que dessinent les formes de la construction de Moires Mémoires ne sont pas gratuites ni arbitraires mais renvoient pour autant qu'on puisse le sentir- et avec toute la prudence qu'il faut mettre dans ce qui pourrait être ici un dévoilement impudique- à des rythmes biologiques ou même cosmiques qui interfèrent avec les images du film. Dès lors, le nombre n'est plus l'élément a priori d'une construction arbitraire comme chez Sharits, mais la mise en place de ces rythmes. La différence entre Sharits et Eizykman passe par la différence entre la géométrie et la topologie."
Dans Branchements cinégraphiques, 1981. -
OPERNEÏA
1976-80, 16mm, 45' "Il faut dire que Claudine Eizykman mène de film en film une des oeuvres des plus marquantes du cinéma. Sa dernière réalisation Operneïa poursuit sa recherche à l'intersection de deux types d'espaces : l'espace urbain et les espaces propres au cinéma. Avec Opernïa, elle accentue une recherche du volume par le cinéma (...) et, sur cette surface, glissent tous les mouvements et les déréglements de la vie. Elle nous invite à une déambulation par le cinéma. La représentation de la ville n'est jamais prise pour elle-même : les images y sont déréglées, trouées, reprises, mêlées entre elles. A la représentation de la débauche (comme les prostitués de Vitesses Women) s'allie la débauche de la représentation où notre perception trouve sa pleine dimension."
Prosper Hillairet in Paris Hebdo 20/04/80. prix libre
Projection des films dans leur format d'origine (16 mm) |