DÉCONSTRUCTIONS / DÉSIRS

#6
DÉCONSTRUCTIONS / DÉSIRS

Dimanche 24/11, 16h30 – Le Grand Action
Séance présentée par Federico Rossin

Deux femmes
Man Ray
c. 1930, 16mm, n&b, silencieux, 4’

“Un essai pornographique saphique.”
– Claudine Eizykman, site Cinédoc Paris Films Coop.

L’Autre scène
Jean-François Lyotard, Dominique Avron, Claudine Eizykman, Guy Fihman
1969-72, 16mm, n&b, sonore, 6’

“C'est une tentative qui vise à manifester (et non à signifier) avec les images et la matière sonore comment fonctionne une publicité : ici la lame Gillette. L'autre scène devait inclure d'autres séquences portant sur d'autres champs que la publicité. Le titre, emprunté à Freud, indique l'importance accordée aux opérations du travail du rêve par rapport au travail du film.”
– Claudine Eizykman, programme CNAC-G.Pompidou, décembre 1980.

En hommage à
Frédérique Gros, Martine Zevort
1978, 16mm, couleur, silencieux, 3’

“Film queer et radical. Deux corps s'entrelacent, se cherchent. Ponctué de lettres en capitale, célébration de l'amour lesbien.”
– Mathilde Suliga-Descamps, site Cinédoc Paris Films Coop.

Gros Loup
Barbara Glowczezska
1976, 16mm (num.), n&b peint à la main, silencieux, 6’
Avec Catherine Santeff

“Peint en rose et en violet, Alice au Pays de la femme…”
– Barbara Glowczewska, Catalogue Paris Films Coop n°3, 1979.

Chérie, que veux-tu ?
Unglee
1978, 16mm (num.), couleur, sonore, 26’

“Unglee impose un style nouveau, mélange d'humour et de baroque, où le montage très rapide allié à une représentation savoureuse d'un homme et d'une femme au maquillage appuyé nous prouve la pertinence de son propos.”
– Art Press, 1979.

Yaa Bôé
Dominique Avron, Jean-Bernard Brunet
1975, 16mm, couleur, silencieux, 8’

“‘Yaa boë’ (prononcer ya bouin) est dans cette perspective une solution radicale, puisque ce film est silencieux. Pourtant et au contraire, son rapport à la musique n'est pas nul, on peut même dire que ce film est musical mais que la musique dont il est question est devenue cinématographique. Peut-être éprouverez-vous après l'avoir vu cette impression étrange d'indécision à propos de l'existence d'une bande son - c'est la force de ce film.”
– Catalogue Branchements cinégraphiques, 1981.

Algérie Couleurs
Djouhra Abouda, Alain Bonnamy
1972, 16mm (num.), couleur, sonore, 16’

“Film tourné au ‘banc[-titre]’ à partir de centaines de photos, d’édifices, de rues, de villes inhabituellement colorés pour un oeil nord méditerranéen. Le montage a été composé sur une partition du fait que les plans sont souvent très courts, jusqu’à deux photogrammes et qu’ils ne s’enchaînent ni cut ni en fondu enchaîné mais en ‘raquette’. La progression des plans varie du reconnaissable peu coloré au peu reconnaissable fortement coloré. La bande son est constituée de musiques arabes qui deviennent progressivement du free-jazz.”
– Programme EXPERIMENTAL 1, 1975.

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