FR EN
L'arbre


Oeuvres

Claire Parker

Une Nuit sur le Mont Chauve

Night on Bald Mountain

1933
00:09:00

Thèmes du film : Animation expérimentale, Pour les enfants, Musique, Avant-Garde, années 30

Versions distribuées : Version 1 :
Copie film
35mm
00:09:00
noir et blanc
sonore optique
Tarif de location : 115
Valeur d'assurance : 3560
Disponible : Distribué(e)

Version 2 :
Copie film
16mm
00:09:00
noir et blanc
sonore optique
Tarif de location : 95
Valeur d'assurance : 1580
Disponible : Distribué(e)

Version 3 :
Copie film
35mm
00:09:00
noir et blanc
sonore optique
Tarif de location : 95
Valeur d'assurance : 3560
Disponible : Distribué(e)

Version 4 :
Copie film
16mm
00:08:00
noir et blanc
sonore optique
Tarif de location : 95
Valeur d'assurance : 1680
Disponible : Distribué(e)

Ce film est également disponible en tarif groupé

> Collaborations +

Musique: Modest Moussorgsky.
Production: Alexeïeff et Parker

> Distributions +

Cinédoc Paris Films Coop

> Co-Réalisateur +

Alexandre Alexeieff

> Descriptif, commentaire +

"Le premier film qu'Alexeïeff et Parker réalisèrent sur leur nouvelle invention: l'écran d'épingles, conçu par Alexeïeff pour créer la "gravure animée". La musique de Modest Moussorgsky donne le rythme à une suite de visions et de métamorphoses fantastiques sur le thème du sabbat. La finesse des jeux de clairs-obscurs donne parfois un réalisme quasi photographique aux images de ce film désormais considéré comme un des grands classiques de l'animation expérimentale."


"L'oeuvre d'Alexandre Alexeïeff et de Claire Parker, a la valeur d'une découverte: c'est le premier film de gravures animées. Chaque scène de ce film inspiré d'Une Nuit sur le Mont Chauve, tient compte du rythme et du caractère de la musique de Moussorgsky. Il ne s'agit pas seulement, comme dans les dessins animés, de transformations de taches et de lignes. Si l'importance des déplacements sur la surface de l'image varie suivant la cadence des mouvements, il convient d'ajouter que le moindre déplacement modifie l'aspect des objets en perspective, renouvelle leur éclairage, corrige leurs ombres portées, détermine des changements de volume. (...) Une Nuit sur le Mont Chauve comprend donc douze mille gravures qui se succèdent avec la même rigueur que les mots d'un poème et qui méritent vraiment d'être revues comme un poème d'être relu.
Alexandre Alexeïeff et Claire Parker évoquent le sabbat que les magiciennes et les enchanteurs tenaient autrefois sur le mont Chauve, près de Kiev, en Russie. Aussitôt, les épouvantails s'animent: ils se coiffent de chapeaux hauts de forme et défripent au vent leurs tenues de soirée. Les sorcières jouent avec leurs ombres dans les cirques de la nuit où des oiseaux fantastiques se dédoublent, où des nécromants invisibles marquent le sol de leurs pas, où galope un cheval aussi fou que le coursier de Metzengerstein. Voici les moulins hantés par les monstres des ténèbres, les voyageuses du diable qui se métamorphosent dans les airs, les dames blanches qui se lèvent ponctuellement à minuit. Voilà maintenant des hobereaux cruels semblables à ce Jean de Dratt qui se déguisait en ours afin de surprendre ses victimes - des enfants perdus comme celui qui cherchait désespérément au fond d'un lac une étoile filante. C'est alors que les échos des matines dissipent les sortilèges et que l'aube découvre une terre étrangère aux désastres de la nuit."
Paul GILSON, L'Intransigeant, Paris "Lu", 13 Juillet 1934, p. 15.